Présentation: Hong Astrae

03.

On pourrait pratiquement décrire la jeune femme en un seul, et un mot fort simple, enfin, si quelqu'un le demandait un jour et ce mot serait «Zen». Astrae suit le chemin que la vie lui trace, calmement et sans trop de poser de questions. Si elle se trouve à un endroit précis, ce n'est jamais, selon elle, pour rien. Que ce soit à la bibliothèque, dans une soirée ou même dans un lac. Malheureusement ça lui cause  quelques problèmes de “gestion” et de “justification” dans bien des cas par la suite.

  Si Astrae sait se laisser aller au gré de la vie et des surprises que celle-ci lui apporte, elle est pourtant très calculatrice dans ce qui a trait au contact physique. Son cerveau est en constante analyse de la proximité des autres, des distances, des risques. Pourtant, tout ce fait si naturellement que bien peu de gens le remarquent vraiment; cette situation cause par sa malédiction l’exténue. Sa malédiction, elle l’a toujours eu… mais ça n’a pas toujours été aussi désagréable.  Plus jeune, ses parents avaient réussi a “contrôlé” la situation, ses zones atteinte s’était doucement effacé, mais en 2014, tout était revenu - le crash du ferry, ses meilleures amies a bord, le stresse impossible et la panique, que le deuil avait réveillé en elle, avait tout déclenché à nouveau.  Ses douleurs chronique était revenues, ses calcules était repartie, sa vie avait été mis sur pause.
 
  Mais Astrae ne se laisse pas définir par sa condition. Elle se laisse plutôt définir par toutes ces petites choses embêtantes chez elle qu’elle trouve insupportables: comme le fait qu’elle soit comme un livre ouvert, chaque parcelle naissante d’émotion apparaît à une vitesse fulgurante sur son visage, ou encore que depuis les dernières années elle soit incapable de gérer ses douleurs sans un petit joins de weed.  Qu’elle soit incapable d’avouer à ses parents qu’elle a abandonné l’école… qu’elle ait brisé le coeur de quelqu’un.  Que son coeur se serre à chaque fois qu’elle pense à une stupidité qu’elle a fait dans le passer ou même son incapacité à reprendre sa vie en main, son incapacité à reprendre ses études en médecine, sa vocation, ce qu’elle faisait si bien jusqu’à la mort de Myunghee.
 
  Astrae est une jeune femme romantique, même si elle vous dirait que c’est faux… Elle est ce genre de fille, nostalgique de la vie avant la 1ère Guerre mondiale en angleterre, ou mieux, en france. Les vieux films des années 1930, les vieux livres poussiéreux qui datent de 1800, sortez-en, elle les dévorera!  Elle espère qu’un jour, plus proche que loin, l’homme régresse pour revenir au stade où il se devait de courtiser une femme. Vous savez, des vrais rencards, «fréquenter» quelqu’un pas seulement pour tirer son coup et fuir après. Vous vous rendrez bien compte qu’avec la situation délicate de la jeune femme, tirer son coup est… franchement pas si simple qu’il n’en paraît, même presque impossible!
 
  Dans sa simplicité, Astrae adore la compagnie des animaux et si on lui donne le choix, elle passerait certainement sa vie sur un lac ou une rivière à se laisser flotter, sur un bateau ou elle-même dans l’eau, au gré des courants. Après tout, rien de mieux pour entretenir le calme et la joie de la vie, que d’avoir les deux pieds dans l’herbe, les cheveux de le vent et les doigts tachés de terre jusqu’aux ongles…